Les recherches concernant l’aménagement des unités spécifiques ont mis en évidence des effets thérapeutiques directs comme l’amélioration des capacités de communication des participants, l’autonomie dans les soins corporels, la fonction sociale, la mobilité, les réponses affectives, les troubles comportementaux, l’activité motrice, l’apathie et les hallucinations.
En effet les caractéristiques de l’environnement physique proximal des unités de soins influencent significativement certains comportements.
L’espace privatif réduit l’agression et l’agitation et améliore le sommeil. Les espaces communs avec une ambiance domestique sont associés à la rééducation du retrait social. Les couloirs comprenant des articulations avec des lieux d’activité réduisent les comportements de fuite, améliorent l’humeur, et permettent un engagement des membres de la famille. Une ambiance résidentielle/domestique est associée à une réduction du retrait social, une plus grande indépendance, une amélioration du sommeil et une augmentation de la fréquence de visite de la famille ; la compréhension sensorielle réduit l’agitation verbale ; l’accès au jardin thérapeutique réduit les tentatives de fuite et améliore le sommeil ; l’augmentation de la sécurité mène à une plus grande indépendance, et est aussi associée à une réduction des chutes.
Revue francophone de gériatrie et de gérontologie – septembre 2011